La République démocratique du Congo, pays cher à Augustin Mukamba dit Mokonzi Wa Runa pour certains, Mokonzi ya Banacité pour d’autres, pays des rêves, pays à problèmes.
Après deux tentatives d’un des faits de la démocratie pour dire clairement les élections, l’avenir ni de la dite démocratie, ni la maturité démocratique pour pas dire politique n’est toujours pas au rendez-vous même pas à l’horizon.
Entre coup bas, fraudes, revendications, réclamations, auto proclamation le futur s’annonce difficile; combien de temps pour corriger les tirs ? Dieu seul sait.
Après 2006 année des premières élections marquées par des comportements spéciaux des acteurs politiques, sanctionnées par une élection dite non réussie ,est venue 2011, de nouveau année électorale révélant divers modèles et vocables politiques enrichissant le cahier politique congolais;
puisque la classe politique congolaise veut aller de l’avant et rejoindre le train de la performance démocratique, la constitution congolaise projette un autre évènement du genre pour l’année 2016, mais au vu de la réalité et des enjeux de l’heure, s’appuyant sur la sagesse ancienne disant que l’avenir se construit dans la combinaison du présent et du passé, les têtes averties commencent à se poser des vrais et des bonnes questions considérant la situation actuelle.
La RD Congo à ce jour se trouve pris en étaux entre plusieurs pouvoirs, de l’officiel en passant par le légitime et finissant par le rebelle.
La réflexion est de savoir si la classe politique congolaise maintient sa volonté de s’accrocher à ce train de la performance démocratique. Donc 2016 sera bien une année avec évènement électoral. Pour cela, le pouvoir officiel aura une leçon à donner aux prétendants continuataire du ou au pouvoir car dans le respect des textes ça serait le dernier mandat. Or, le pouvoir légitime pourrait à son tour réclamer l’imperium et revendiquer le rattrapage du temps perdu, de ce fait, ce dernier enterrerai t-il dans le contexte des textes en vigueur ou plongera t-il le pays dans l’impasse ?
Le rebelle se verra octroyer une voie officielle profitant de la sortie de l’officiel ou une occasion pour libérer ses otages ? Toutes ces questions se veulent être prises en compte pour l’avenir et du pays et de lacrédibilité de la classe politique.
Quel scenario pour ce temps futur ? L’alternative ou la continuité ?
La rupture ou la révolution, encore laquelle ? Est-ce de la modernité aussi la question de la modernité elle-même avant d’en donner une révolution ou de la mentalité des acteurs politiques ?
L’histoire politique mondiale ne laisse pas à coté le rôle militaire dans la sauvegarde des acquis de la nation, est ce que la RD CONGO pourrait-elle compter sur les militaires comme carte de rattrapage en cas de faille des politiques ?
Beaucoup des questions sur l’horizon 2016.
BERPDC